Obéron, le roi d’Ambre, était dans son bureau digne des plus grands rois. Il était assis dans épais fauteuil rouge, dans une pièce dont le papier peint était également rouge ce qui donnaient à la pièce une chaleur toute particulière. On pouvait voir par la fenêtre qu’un épais brouillard glacé s’était levé. La lumière puissante du plafond éclairait de nombreuse étagère surchargée de livres anciens. L’odeur du bois brûlé dans la cheminé planait dans toute la pièce. Obéron tenait sur ses genoux un long parchemin, à côté de lui sur une petite table en Ent très ancien, il y avait un encrier et une plume de faucon. Obéron écrivait ses aventures de jeunesse lorsqu’il avait un peu de temps pour lui, ce qui était plutôt rare.
Obéron trempa la plume de faucon dans l’encre noir et commença son récit:
Obéron, le jeune guerrier, était sur une terre inconnue par de nombreuse personnes, tout ce qu’il savait c’est qu’elle renfermait un trésor que seul un vaillant guerrier pourrait s’en emparait. Il portait toujours sur son dos son bouclier d’argent sur lequel un magnifique licorne était gravée. Il avait également son joyau de jugement autour du coup et une épée d’acier incrustée de rubis flamboyant. Il avançait lentement dans une forêt si sombre que les arbres paraissaient être des guerriers géant brandissant leu bouclier de feuilles pour empêcher la lumière de pénétrer dans la forêt. Il avança doucement sur quelques mètres au bout desquels il arriva dans une clairière où deux immenses statues se dressaient face à lui. Il fit un pas lorsque les deux statues s’animèrent, elles étaient entièrement dorées. Obéron mit sa main droite sur le manche de son épée et attendit quelques instant en regardant les deux statues. Au bout de quelques secondes les deux statues dirent d’une même voix :
« Qui es-tu étranger?
-Je suis Obéron, Roi d’Ambre, serviteur et défenseur de l’ordre et de la licorne! Répondit Obéron d’une voie forte et puissante. Et v…
-Viens-tu profaner ce lieu sacré? Demandèrent les deux statues avant même qu’Obéron ait eu le temps de finir sa phrase.
-Je suis là pour trouver le trésor et non pour profaner ce lieu!
-Le trésor renferme quelque chose de magnifique et d’une puissance incomparable mais il renferme aussi une chose terrible et destructrice, es-tu sûr de le vouloir?
-Oui! Répondit Obéron
-Dans ce cas il faudra nous tuer! »
Les deux cavaliers dorés s’élancèrent en même temps mais dans deux directions différentes. Obéron sortit son épée et s’avança d’un pas conquérant, Il était prêt à se battre et à terrasser ces deux cavaliers